Le concept de charge mentale se définit fondamentalement en termes de relation entre l’offre (ressources disponibles) et la demande (exigences). Christopher D. Wickens L’augmentation des pathologies psychologiques liées au travail est concomitante avec l’arrivée des nouveaux outils numériques (smartphones, messageries électroniques, réseaux sociaux…)
De nombreux salariés décrivent cette «prise de tête» que leur inflige leur travail, même après l’avoir quitté, alors qu’ils devraient pouvoir vaquer à d’autres occupations.Et quand la pression devient trop forte, il convient d’en identifier les causes.
COMMENT ÉVALUER VOTRE CHARGE MENTALE ?
En prenant conscience de ses effets néfastes (saturation, fatigue, monotonie, hypovigilance, … )
La charge mentale est liée à un excès de demandes (ou un volume de travail) provenant souvent de sources multiples d’information et d’un rythme imposé sans concertation. La CFE-CGC au travers de ces actions en CHSCT alerte la direction sur les risques forts qui apparaissent dans les unités.
Conseil de la CFE-CGC : SOYEZ ATTENTIFS À CES INDICATEURS
MARGE D’INITIATIVE (OU LATITUDE DE DÉCISION)
- pas de marges
- marges faibles
- marges moyennes
- marges fortes
- pas de prescription (autonomie)
MANQUE DE MOYENS
- manquer de temps, d’informations claires, ou de collaborateurs pour faire correctement son travail
RESPONSABILITÉS
une erreur peut entraîner des impacts importants pour l’entreprise, la sécurité, …
TENSIONS
- conflits ressentis avec la hiérarchie ou les collègues
URGENCE
- devoir toujours se dépêcher, manquer de temps pour bien faire son travail, • devoir fréquemment abandonner une tâche pour une autre plus urgente