Chers collègues du CEA, nous avons le profond regret de vous annoncer la disparition prématurée des Négociations Annuelles Obligatoires sur les salaires (NAO) 2025. Malgré tous les soins intensifs prodigués par la DRHRS et deux organisations syndicales représentatives, dont la vôtre, la CFE-CGC SICTAM, et la CGT, cette institution essentielle pour notre pouvoir d’achat s’est éteinte.
Pourtant, un traitement simple existait : débloquer immédiatement deux avancements médians pour les fins de lignes E4, E5, E6 et E7. Une mesure concrète qui aurait permis une rémission partielle rapide et visible pour tous. Hélas, cet espoir a été saboté par l’égoïsme et l’irresponsabilité de certains acteurs syndicaux, pour ne pas les nommer la CFDT, l’UNSA SPAEN et la CFTC.
Les propositions techniques abandonnées :
La DRHRS avait proposé des avancées significatives concernant les plafonds des grilles de rémunération, notamment pour les catégories suivantes :
- · E4 : augmentation du plafond de 816 à 864 points.
- · E5 : augmentation du plafond de 830 à 878 points.
- · E6 : augmentation du plafond de 1027,7 à 1115,9 points.
- · E7 : augmentation du plafond de 1138,2 à 1235 points.
Ces hausses, bien que jugées insuffisantes par la CFE-CGC SICTAM, ouvraient pourtant des perspectives réelles d’augmentation individuelle pour de nombreux salariés, évitant ainsi le blocage des carrières à moyen terme. Ce premier engagement d’urgence pour la campagne 2025 ouvrait la voie à d’autres discussions pour les A2 (qui ne sont pas concernés par des plafonds de fin de ligne sur cette campagne d’avancement).
Concernant les promotions cadre, il avait été proposé d’élargir les critères d’accession à partir d’un coefficient de 425 points, au-delà du traditionnel quota de 1 % des effectifs, permettant ainsi aux dossiers des salariés méritants qui sont bloqués de bénéficier d’une attention particulière sur argumentaire détaillé.
Malheureusement, ces mesures ne seront pas appliquées en raison du refus catégorique de la CFDT, de l’ÙNSA SPAEN et de la CFTC, qui ont ainsi privé environ 70 % des effectifs d’améliorations concrètes. Les négociations sont donc closes pour 2025, mais pas notre mobilisation. Nous souhaitons bon courage aux représentants de ces organisations pour expliquer à leurs adhérents et sympathisants cette trahison.
Les élections professionnelles arrivent en 2027 : souvenez-vous bien de ceux qui ont défendu vos intérêts et de ceux qui les ont sacrifiés. Nous nous chargerons de vous le rappeler.
Plus que jamais, restons mobilisés et unis. Ne laissons pas quelques irresponsables jouer avec nos carrières et nos revenus !