Elaborée en début d’année par la CFE-CGC et le Lab RH, la Charte éthique et numérique RH vient de s’enrichir des apports de la CNIL.
Répondant à la problématique éthique induite par la digitalisation croissante, cette charte présente un ensemble de définitions, principes et bonnes pratiques visant à favoriser une utilisation responsable des données personnelles dans le champ des ressources humaines. Du recrutement jusqu’au départ du salarié de l’entreprise, les données personnelles sont acquises, traitées, restituées et conservées.
Articulée autour du cycle de vie de la donnée, cette charte constitue un très bon outil d’appropriation du droit de la donnée pour nos militants.
Elle a vocation plus largement, à porter ce droit fondamental au cœur du dialogue social en entreprise, en l’inscrivant à l’ordre du jour d’un comité d’entreprise ou CSE. Clé d’entrée légitime pour faire le point sur la mise en œuvre du RGPD (Règlement général pour la protection des données), six mois après son entrée en application, cette charte démontre l’appropriation par la CFE-CGC de ce droit naissant, préoccupant de plus en plus de salariés.
Avec le développement de l’intelligence artificielle, la donnée devient un actif stratégique. La sensibilisation et la formation des salariés à une « culture data » prônée par la charte, est aussi un vecteur de réussite de la transformation numérique de nos entreprises. C’est en alliant intelligence collective et humaine, comme le propose la charte, que nous pourrons construire un dialogue social renouvelé, et répondre aux grands défis des transformations qui s’offrent à nous.
